Mes livres imprimés
Gammes, Accords, Tempéraments
ISBN 2-9513790-0-5
Un problème fondamental…
L’évolution des idées concernant la division de l’octave permet de mieux comprendre la structure de la gamme occidentale et de répondre aux questions que se posent les musiciens : quels sont les différents modèles de gammes ? selon quel tempérament faut-il accorder tel orgue, tel clavecin ou tel piano ? quelle gamme doit être utilisée pour jouer la musique de tel siècle ?
Paradoxalement, peu de publications grand public ont été consacrées à ce sujet et son étude se trouve ainsi réservée aux spécialistes.
... exposé en toute rigueur...
Je présente les différentes théories élaborées au cours des siècles, dans leur chronologie et en liaison avec l’évolution de l’écriture musicale et du goût des musiciens. Le lecteur découvre ainsi pas à pas les pratiques occidentales du Moyen Âge au XXe siècle, notamment : l’accord pythagoricien ou naturel, les systèmes mésotoniques, les tempéraments français du XVIIIe siècle, les formules allemandes et italiennes, le tempérament égal.
.. et en toute clarté.
Pour rendre l’exposé accessible à tous les lecteurs, j’ai clarifié les notions les plus délicates :
— une nouvelle classification des demi-tons et commas rend plus claire leur composition dans les différents intervalles ;
— des annexes précisent les concepts importants ;
— les outils mathématiques décrivant la structure des gammes ont été réduits à quelques opérations arithmétiques ; ils permettent aux fans d’informatique de construire des tableurs pour la réalisation des calculs acoustiques par ordinateur.
Mon propos a été de réaliser un ouvrage clair établissant la jonction entre les textes originaux des siècles passés, la pratique longtemps empirique des facteurs d’instruments, les exigences des compositeurs et les goûts des amateurs.
Mon livre s’adresse ainsi aux facteurs, musiciens, professeurs, élèves, qui souhaitent acquérir une connaissance assurée de ces notions essentielles.
TABLE DES MATIÈRES
Introduction
Chapitre I : La gamme occidentale
Chapitre II : Par-delà Pythagore et Zarlino
Chapitre III : Les accords
Chapitre IV : Le tempérament mésotonique
Chapitre V : Les tempéraments français
Chapitre VI : Les tempéraments allemands et italiens
Chapitre VII : Les tempéraments actuels
Chapitre VIII : Le tempérament égal
Chapitre IX : La pratique musicale
Annexes
1 : Rappels mathématiques
2 : Les commas
3 : La mesure en cents
4 : Les tierces.
5 : Taxonomie des accordages.
Bibliographie.
DIFFUSION
Cet ouvrage se trouve à la librairie musicale Monnier, 55 rue de Rome, 75008 Paris ; et dans les librairies spécialisées.
Ou bien chez l’auteur : M. Dominique AMANN, Le Paradou E, 166 allée Georges Leygues, 83100 TOULON (France). Pour un envoi en France : joindre un chèque de 20 €, à l’ordre de « M. Dominique Amann », prix de l’ouvrage TTC, franco de port et d’emballage. Pour les autres pays, me consulter. Une facture est toujours jointe à l’envoi.
Dragons et Dracs dans l'imaginaire provençal
Toulon, La Maurinière, 2006, in-8°, 16 × 24 cm, 288 pages, 25 € ; illustrations originales du peintre Jean Formica en noir et blanc dans le texte. ISBN 978-2-9513790-1-5. épuisé
Le dragon occidental, qui participe de la mythologie gréco-romaine et de la tradition biblique, a parcouru toute l'Antiquité tardive et la majeure partie du Moyen Âge : encyclopédies, traités de zoologie, récits hagiographiques, poésie et littérature romanesque le mettent souvent en scène, combattu par des guerriers antiques, des chevaliers médiévaux ou des saints.
La Provence, terre particulièrement fertile en dragons, a hébergé le plus célèbre d'entre eux, la Tarasque, devenue l'archétype de ce monstre.
À l'aube du XIIIe siècle, toutefois, l'animal mythologique fut délaissé par les naturalistes et les encyclopédistes. Aucun Occidental n'ayant vu de ses yeux un dragon, celui-ci était supposé survivre dans des provinces fort exotiques ! Et, dans la vie quotidienne des braves gens, il devint la mascotte de festivités populaires !
C'est alors qu'apparut le drac, primitivement localisé sur les bords du Rhône, dans la région de Beaucaire et Tarascon. Ce premier drac était un esprit de la mer ou ondin, supposé pouvoir revêtir l'apparence humaine pour venir sur terre dévorer ses proies humaines. Dans les siècles suivants, les croyances ont évolué et le drac est devenu plus terrestre, hantant les maisons abandonnées.
Dragons et dracs relèvent ainsi d'un même besoin de croire, d'expliquer et de comprendre, sur un mode fantasmatique analysé ici dans ses dimensions psychologiques, ethnologiques, sociologiques.
Réunis pour la première fois dans une même appréhension, comme productions du même inconscient collectif, ils permettent une étude de l'imaginaire provençal sur plus de deux millénaires.
Pour effectuer cette « chasse au dragon et au drac », l'auteur s'est référé aux textes littéraires : ils ont l'avantage de livrer une tradition continue qui, des dragons mythologiques de l'épopée homérique jusqu'au drac varois si bien décrit par George Sand, rattache les croyances provençales à leurs origines antiques.
Ces êtres fantastiques apparaissent ainsi comme des compositions prodigieuses où les croyances archaïques, passées au filtre des cultures méridionales celtes, ligures et gauloises, ont ensuite été intégrées dans le christianisme pour, finalement, orner des festivités populaires et fonder des identités communales.
Les illustrations originales
Mon excellent ami le peintre toulonnais Jean Formica, artiste inspiré et délicat, a bien voulu rehausser de son merveilleux talent les pages de ce livre.
Son prodigieux serpent marin multicolore et flamboyant, déployant un corps écailleux sur les plats de la couverture, illustre magnifiquement les terribles dragons du premier millénaire, tandis que ses dessins à l'encre, – plume et lavis, – insérés dans le texte, sont particulièrement évocateurs du monde ténébreux des fantasmes populaires.
Qu'il trouve ici l'expression de ma sincère gratitude pour sa belle contribution artistique.
TABLE DES MATIÈRES
Avant-propos
Introduction
LES DRAGONS DE PROVENCE
Le contexte général
Marthe et la Tarasque
Honorat et les serpents de Lérins
Honorat, Hermentaire et Draguignan
Les autres dragons de Provence
LE DRAC DE PROVENCE
La croyance au drac
La légende du Drac chez George Sand
Sémiotique du monstre
Annexes
Bibliographie
DIFFUSION
Cet ouvrage se trouve chez les libraires.
Ou bien chez l'auteur : M. Dominique AMANN, Le Paradou E, 166 allée Georges Leygues, 83100 TOULON (France)
Pour un envoi en France, joindre un chèque de 25 €, à l'ordre de « M. Dominique Amann », prix de l'ouvrage TTC, franco de port et d'emballage. Pour les autres pays, me consulter. Une facture est toujours jointe à l'envoi.
Le Drac, une légende de Provence
SAND (George)
Le Drac, une légende de Provence
Texte de George SAND, avec un commentaire et des notes sur la croyance au drac, en Provence et Languedoc, par Dominique Amann
Marseille, éditions Gaussen, 2010, in-8°, 14 × 20,5 cm, 158 pages, 16 €. ISBN 978-2-35698-015-1.
La vie d'une modeste famille de pêcheurs côtiers des environs de Toulon est soudain perturbée par le surgissement de l'irrationnel. Un jour, Nicolas, apprenti pêcheur d'André, est emporté par les flots. Un drac (esprit venu de la mer et plutôt sympathique), recueille le corps de l'infortuné gamin et s'installe dans la petite famille, où il aura maille à partir avec le glari (double maléfique) de Bernard, le marin fiancé de la fille d'André, Francine.
George Sand, séjournant aux environs de Toulon à l'occasion d'une convalescence, ne pouvait qu'être séduite par l'une des principales superstitions provençales, que représente le drac, elle qui avait décrit avec tant de finesse les mœurs et les croyances des paysans de son Berry d'adoption.
Dominique Amann retrace les circonstances du séjour de George Sand en Provence ainsi que ses sources d'inspiration. Il présente ensuite un dossier substantiel sur la présence du drac dans la littérature provençale, depuis le Moyen Âge jusqu'à Frédéric Mistral, Jean Aicard, Henri Pourrat, etc.
La Tarasque
Marseille, éditions Gaussen, mai 2011, in-4°, 19,5 × 26 cm, 110 pages, 19,50 €. ISBN 978-2-356980-31-1
Après avoir retracé la légende de Marthe qui, selon les sources médiévales, vint évangéliser Tarascon mais aussi délivrer la ville d'un terrible dragon qui causait d'insupportables ravages, l'auteur étudie les variations de cette légende au cours des siècles, le développement des festivités populaires qui lui sont attachées et les effigies du monstre réalisées pour ces occasions.
Dominique Amann s'intéresse ensuite à la Sainte-Baume où, selon une tradition dérivée de la Pharsale de Lucain, la Tarasque serait venue et d'où Marie-Madeleine l'aurait chassée pour occuper sa grotte.
Mais d'où vient la Tarasque ? En se fondant sur l'étymologie des mots « Tarasque » et « Tarascon », l'auteur met en évidence les racines du mythe chrétien, puisées dans les mythologies gréco-romaine et celto-ligure où l'on retrouve la Martha païenne du général Marius, Hercule et le géant Tauriscus.
Dominique Amann, auteur de Dragons et Dracs dans l'imaginaire provençal et d'une introduction à la réédition du Drac de George Sand, ajoute ici un nouveau chapitre à l'histoire draconique de la Provence... mais aussi de la France, puisque la Tarasque, qui est le plus célèbre dragon français, a servi de modèle à bien d'autres.
Une iconographie très riche, colorée, foisonnante et surprenante, renouvelant les représentations conventionnelles, magnifie l'ouvrage et, notamment, apporte le répertoire musical propre aux festivités de la Tarasque... sans lequel il ne saurait y avoir de véritables fêtes !
Contes et Récits de Provence
Contes et récits de Provence
À côté de ses ouvrages régionaux les plus connus, il a également produit des contes, récits, légendes, galéjades, nouvelles, généralement publiés dans la presse locale. L'auteur en rassembla quelques-uns dans L'Été à l'ombre (1895) et d'autres furent enfin réunis dans une publication posthume, La Gueuse des marais (1928).
Tous ces textes sont aujourd'hui bien introuvables par défaut de réédition. Il m'a donc semblé opportun d'en faire émerger au moins quelques-uns de l'oubli qui les a engloutis, accompagnant Jacqueline, un inédit que j'ai découvert à Los Angeles, dans le fonds de M. William Dailey.
Jacqueline, c'est une très belle histoire d'amour entre deux jeunes gens de La Garde (Var) : Jacqueline, la fille de maître Brun Mathieu, propriétaire d'une petite ferme, et Pierre lou pastre, qui garde les moutons et les chèvres d'un riche éleveur.
Les récits qui accompagnent Jacqueline ont été choisis de manière à illustrer la Provence varoise, dans les quatre villes et villages que Jean Aicard a fréquentés : La Garde, qu'il habita de 1873 à 1916, dans la jolie bastide des Lauriers-Roses ; mais aussi Toulon, la grande ville maritime où il naquit en 1848 et passa son enfance et son adolescence ; également Bandol, qu'il eut l'occasion de connaître lorsque son grand-père Jacques s'y installa ; et enfin Solliès-Ville, où il créa un musée provençal à la fin de sa vie.
Ainsi formé de textes rares ou inédits, ce recueil illustre des facettes intimistes et cachées du talent d'un écrivain qui, bien que familier des cercles littéraires de la Capitale où il passait plusieurs mois de l'année, n'a jamais oublié sa terre natale, ses concitoyens les plus humbles dont il partageait le quotidien, ni ses racines gauloises et latines. Dans ces courtes pièces – contes, nouvelles, poèmes – l'auteur exprime librement son bonheur d'appartenir à une race fière, joyeuse et indépendante, parfois frondeuse et belliqueuse, mais toujours prête à manifester les belles vertus humaines et les élans les plus généreux.
Jean Aicard. Une jeunesse varoise, 1848-1873
Marseille, éditions Gaussen, 2011, in-8°, 16 × 24 cm, 304 pages, 20 €. ISBN 978-2-35698-039-7
Cet ouvrage poursuit un double but :
― établir la chronologie exacte de cette période très mal connue ;
― publier de nombreux inédits.
L'exploitation systématique du vaste Fonds Jean Aicard des archives municipales de Toulon et de larges incursions dans la presse nationale et régionale ou les correspondances ont conduit à réunir un grande masse de documents à peu près inconnus et généralement inédits. La vie du jeune poète y apparaît dans toute sa complexité familiale et sa mobilité géographique, guidée ou orientée par des personnages clés tels qu'Alexandre Mouttet, Amédée André et sa fille Jacqueline, le grand-père Jacques et la tante Magdelaine.
La collecte des oeuvres de jeunesse conservées par l'écrivain permet d'étudier et de suivre la genèse de son talent : poèmes, textes en prose, recueils autobiographiques et pièces de théâtre prouvent une intense activité littéraire.
C'est surtout la poésie qui lui permit d'extérioriser les sentiments qu'il ne pouvait confier à personne ; elle fut la seule compagne de son existence de lycéen solitaire ; elle fut aussi une véritable thérapie par laquelle l'enfant malheureux put crier sa souffrance, lutter contre sa dépression, abréagir ses angoisses et libérer les instincts de mort qui l'assaillaient. Elle étancha sa soif d'amour et de tendresse, combla son besoin de beauté esthétique, nourrit ses aspirations métaphysiques : la « langue des dieux », par ses effets cathartiques, délivra son esprit des résidus traumatiques et aliénants d'une existence trop perturbée et lui ouvrit les portes de l'Absolu. Enfin, la poésie fut pour Jean le vecteur de son altruisme et de sa générosité : c'est par elle qu'il alla vers les autres, qu'il manifesta sa bonté pour ses semblables, qu'au temps des luttes il voulut consoler les blessés de la vie, magnifier les combattants de la Liberté, appeler les hommes vers l'Idéal.
Environ quatre cents poèmes ont été retrouvés, depuis de simples ébauches jusqu'à des oeuvres totalement achevées, en bonne partie inédites par défaut d'accès aux médias du temps. La publication de nombreux poèmes inconnus fait apparaître de nouvelles facettes d'un talent original.
Au total, l'ouvrage le plus important jamais écrit sur Jean Aicard, enrichi de nombreux inédits.
Regina coeli
La disparition du premier folio et l'absence d'ex libris ne permettent pas de l'identifier plus précisément. Seul le diocèse de Nancy est cité.
On y trouve un surprenant Regina coeli grégorien à trois voix, qui paraît dater de la seconde moitié du XIXe siècle.
Le chœur grégorien Jubilate de Toulon, à qui j'ai transmis cette pièce, l'interprète toujours avec beaucoup de plaisir.